Excerpts from Kalin Anev Janse's interview with L’Agefi Quotidien (French version)
ESM
Extraits de l'entretien avec Kalin Anev Janse, directeur financier de MES
Publié dans L'Agefi Quotidien
Interviewer : Fabrice Anselmi
10 février 2020
«Nous voyons notamment une grosse progression des investisseurs asiatiques, passés de 3% à 18% en 2019, explique à L’Agefi Kalin Anev Janse, son directeur financier. Avec plusieurs explications : la zone euro est apparue comme une région plus sûre avec les difficultés politiques provenant des Etats-Unis et du Royaume-Uni, les banques centrales témoignent d’un fort appétit pour l’euro comme monnaie de réserve - même si nous émettons beaucoup en dollars, les investisseurs peuvent ponctuellement profiter d’opportunités techniques liées au change. Le MES est de plus en plus vu comme un ambassadeur de la zone euro»
«Grâce aux conditions sur les réformes structurelles que nous imposons, ces pays sont devenus des champions en la matière, au point d’anticiper parfois les remboursements», note Kalin Anev Janse.
«même si les investisseurs considèrent surtout le rôle de ‘stabilisateur social’ de nos aides aux Etats, l’aspect ‘environnemental’ étant plus difficile à justifier puisque nous ne finançons pas directement les programmes liés à la transition écologique, poursuit Kalin Anev Janse. Grâce à nos programmes d’aide à très long terme, les pays peuvent étaler sur plusieurs années l’ajustement nécessaire de leur économie, avec des conséquences sociales beaucoup plus limitées qu’autrement.»
Enfin, ce très gros émetteur non souverain en euro a profité de la récente digitisation des marchés obligataires pour développer sa propre technologie d’analyse intelligente du marché secondaire, «ce qui nous permet de mieux comprendre les marques d’intérêt, d’orienter nos programmes et nos instruments d’émissions comme récemment auprès des investisseurs asiatiques», conclut le financier.
Publié dans L'Agefi Quotidien
Interviewer : Fabrice Anselmi
10 février 2020
«Nous voyons notamment une grosse progression des investisseurs asiatiques, passés de 3% à 18% en 2019, explique à L’Agefi Kalin Anev Janse, son directeur financier. Avec plusieurs explications : la zone euro est apparue comme une région plus sûre avec les difficultés politiques provenant des Etats-Unis et du Royaume-Uni, les banques centrales témoignent d’un fort appétit pour l’euro comme monnaie de réserve - même si nous émettons beaucoup en dollars, les investisseurs peuvent ponctuellement profiter d’opportunités techniques liées au change. Le MES est de plus en plus vu comme un ambassadeur de la zone euro»
«Grâce aux conditions sur les réformes structurelles que nous imposons, ces pays sont devenus des champions en la matière, au point d’anticiper parfois les remboursements», note Kalin Anev Janse.
«même si les investisseurs considèrent surtout le rôle de ‘stabilisateur social’ de nos aides aux Etats, l’aspect ‘environnemental’ étant plus difficile à justifier puisque nous ne finançons pas directement les programmes liés à la transition écologique, poursuit Kalin Anev Janse. Grâce à nos programmes d’aide à très long terme, les pays peuvent étaler sur plusieurs années l’ajustement nécessaire de leur économie, avec des conséquences sociales beaucoup plus limitées qu’autrement.»
Enfin, ce très gros émetteur non souverain en euro a profité de la récente digitisation des marchés obligataires pour développer sa propre technologie d’analyse intelligente du marché secondaire, «ce qui nous permet de mieux comprendre les marques d’intérêt, d’orienter nos programmes et nos instruments d’émissions comme récemment auprès des investisseurs asiatiques», conclut le financier.
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